Une visioconférence de Dominique Avon, organisée par Les Amis de l’Idéo, le 17 mai 2021.
La liberté de conscience figure parmi les droits proclamés par la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948. Pourtant, presque 75 ans plus tard, elle reste absente des lois fondamentales de la plupart des pays arabes. La seule véritable exception est la Tunisie depuis 2014. En Egypte, elle n’est pas reconnue ; et cela alors même que les responsables religieux de ce pays prônent actuellement un islam d’ouverture et de tolérance.
Qu’est-ce qui distingue la liberté de conscience de la liberté religieuse ? Pourquoi les responsables religieux musulmans d’Egypte s’opposent-ils encore aujourd’hui à reconnaître ce droit ? Leur position est-elle monolithique et inflexible ?
Dominique Avon nous a éclairé sur ces questions lundi 17 mai à 18h00, lors de sa visioconférence. Historien, titulaire de la chaire de l’Islam sunnite à l’Ecole pratique des hautes études, il est membre de l’Idéo. Son ouvrage sur « La liberté de conscience. Histoire d’un concept et d’un droit », publié en 2020 (1), fait référence sur ce sujet. Son exposé a été introduit puis commenté par le frère Emmanuel Pisani, directeur de l’Idéo. Dominique Avon a ensuite répondu aux questions des participants..
Voici les enregistrements de cette visioconférence :
• Introduction du frère Emmanuel Pisani et exposé de Dominique Avon
• Commentaire de E. Pisani et échange de questions/réponses avec Dominique Avon
Pour aller plus loin, vous pouvez consulter deux ouvrages :
• Le livre de référence de D. Avon, La Liberté de conscience, histoire d’une notion et d’un droit, Presses universitaires de Rennes 2020, 1171 p. 39€. Une table des matières très détaillées permet aisément d’accéder à la période et à l’aire géographique (ou confessionnelle) de votre choix.
• La liberté de religion et de conviction en Méditerranée : les nouveaux défis, sous la direction de Valentine Zuber, Alberto Fabio Ambrosio et Jacques Huntzinger, Hermann 2020, 437 p., 23€. Un ouvrage édité au terme d’un séminaire aux Bernardins et d’un colloque à Tunis.